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Soutenance de thèse de Caterina Franco : “Dans le lieu et dans le temps : Pour une histoire environnementale des infrastructures touristiques des Alpes franco-italiennes (1945-1975)” – ENSA Grenoble – 18 décembre 2019
Thèse en Architecture, préparée dans le cadre d’une cotutelle entre la Communauté Université Grenoble Alpes et le Politecnico di Milano, préparée au sein du Laboratoire Les Métiers de l’Histoire de l’Architecture, édifices-villes-territoires, École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble et du département Architecture, Built environment and Construction, Politecnico di Milano, au sein de l’ école doctorale 454 – SHPT – Université Grenoble Alpes et de l’école doctorale du Politecnico di Milano.
Directeurs de thèse: Catherine Maumi et Emilio Faroldi
René BORRUEY, Professeur HDR, ENSA de Marseille, Examinateur
Anne DALMASSO, Professeure HDR, Université Grenoble Alpes, Examinatrice
Alessandro DE MAGISTRIS, Professeur, Politecnico di Milano, Examinateur
Rosa DE MARCO, Maîtresse de conférences, docteur, ENSA de Paris – La Villette, Examinatrice
Emilio FAROLDI, Professeur, Politecnico di Milano, Directeur de thèse
Luigi LORENZETTI, Professeur, Università della Svizzera Italiana, Rapporteur
Catherine MAUMI, Professeure HDR, ENSA de Paris – La Villette, Directrice de thèse, ED 454
Virginie PICON-LEFEBVRE, Professeure HDR, ENSA de Paris – Belleville, Rapporteure
La thèse étudie les stations de sports d’hiver planifiées et construites en haute altitude après la Seconde Guerre mondiale dans les Alpes franco-italiennes.
Les deux contextes nationaux, différents du fait de leurs histoires économiques, politiques et situations géographiques, partagent aujourd’hui des problèmes similaires. Ceux-ci concernent le futur d’un modèle touristique basé sur une fréquentation massive, de longs séjours et une offre concentrée autour de la pratique du ski. En effet, l’aléa climatique, le changement dans les modes et les temps de la fréquentation touristique, le vieillissement des structures et infrastructures, représentent seulement une partie des enjeux auxquels ces lieux se confrontent. Plusieurs chercheurs provenant de diverses disciplines suggèrent alors de repenser la station comme étant en continuité avec le territoire d’implantation, ce dernier compris dans sa nature économique, géographique ou administrative.
La recherche, menée dans le domaine de l’architecture, souhaite contribuer à la réflexion autour de ces questionnements par une étude historique. En interrogeant les relations établies entre la station et le territoire (dans ses composantes spatiales, environnementales, paysagères), durant le processus de conception, de construction et d’évolution, nous souhaitons aller au-delà d’une lecture des établissements touristiques de haute montagne considérés comme des objets décontextualisés.
En nous appuyant sur la coordonnée spatiale du territoire, nous formulons l’hypothèse que l’implantation des stations de sports d’hiver a entrainé des transformations à grande échelle, et que, en même temps, les caractères environnementaux, historiques, économiques, géomorphologiques des sites concernés ont joué un rôle actif dans le processus de conception et construction.
À partir de la coordonnée temporelle du territoire, nous supposons que l’histoire des stations de sports d’hiver construites dans les années 1960 et 1970 n’est qu’une étape dans le processus long de transformation touristique des sites de haute altitude. Dans cette perspective, l’histoire des activités précédentes au tourisme, implantées sur les mêmes lieux, joue un rôle décisif.
Le travail se déroule à travers l’étude de quatre cas : Pila et Sansicario, dans les Alpes italiennes ; Chamrousse et La Plagne dans les Alpes françaises. Pour cela, nous nous appuyons sur une méthode mise en place par les historiens de l’environnement, tels que William Cronon, qui considèrent l’histoire d’un territoire comme le résultat des interactions entre activités humaines et données naturelles, sur un temps long. Nous mobilisons un corpus principalement constitué de documents appartenant à différents fonds d’archives (des collectivités territoriales, des architectes et urbanistes, des techniciens), que nous traitons par l’analyse de documents textuels, graphiques et cartographiques qui le composent, ainsi que par le re-dessin et la construction de frises chrono-systémiques.
Au-delà de contribuer à la compréhension de l’histoire de la mise en tourisme des territoires de haute montagne nous souhaitons, par ce travail, participer à la réflexion autour des enjeux méthodologiques de la recherche en histoire de l’architecture.
Conférence “Densifier ou Dédensifier les campagnes urbaines” – École Nationale des Travaux Public de l’État de Lyon – 10 décembre 2019
Le Plan Urbanisme Construction Architecture a le plaisir de vous inviter à la conférence intitulée “Densifier ou Dédensifier les campagnes urbaines“, qui se déroulera à l’École Nationale des Travaux Public de l’État de Lyon, le mardi 10 décembre 2019.
Cette rencontre s’inscrit dans un cycle de conférences intitulé “Campagnes urbaines” mené en partenariat avec les Écoles nationales supérieures d’architecture de Paris-Belleville, Lille, Normandie, Strasbourg et Clermont-Ferrand et de l’École nationale des travaux publics de l’État.
La rencontre sera animée par Sylvain Allemand, journaliste et essayiste.
Interviendront : Éric Charmes, directeur du laboratoire RIVES, ENTPE, Michel Lussault, Professeur, Directeur de l’École Urbaine de Lyon, Béatrice Mariolle (IPRAUS/AUSser), Professeure, ENSAP Lille, Jessica Brouard-Masson, Directrice de l’expertise et des politiques publiques, Agence Nationale de l’Habitat, Xavier Desjardins, Professeur, Sorbonne Université, Bruno Loustalet, doctorant RIVES UMR EVS, Florian Muzard, chef de projet, Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature et François Nowakowski, Maître de conférences, ENSA Lyon. Hélène Peskine, secrétaire permanente du PUCA, introduira cette rencontre de clôture.
Sujet à débat, la transformation des campagnes urbaines constitue un défi pour l’aménagement durable du territoire. Face au dérèglement climatique et à l’érosion de la biodiversité, ces espaces urbains peu denses forment-ils une opportunité de renouveler la ville en lien plus direct avec la nature et le sol ? L’éloignement progressif des espaces de production et des espaces d’habitat qui a renforcé l’isolement des lotissements peut-il être contre-balancé par de nouvelles formes d’activités et de fonctions sociales, de nouvelles mobilités ? Comment ces espaces et leurs habitants peuvent-ils contribuer à cette transformation, sous quelle forme ? Cette rencontre de clôture reviendra sur les grands enjeux restitués au cours de ce cycle dans la perspective d’éclaircir l’action publique territoriale et proposer de transformer les politiques publiques dans le périurbain.
Ce cycle a pour objectif de valoriser les ouvrages Densifier/dédensifier, Penser les campagnes urbaines, co-dirigé par Jean-Michel Léger et Béatrice Mariolle et Le périurbain, espace à vivre, co-dirigé par Florian Muzard et Sylvain Allemand, édités aux éditions Parenthèses en 2018.
Les débats donneront lieu à des conclusions en terme d’action publique. Elles seront restituées dans le cadre d’un opus de la collection “Réflexions en partage” du PUCA. L’enjeu est ici de rendre accessible et d’assurer une diffusion auprès de publics divers : étudiants, enseignants-chercheurs, professionnels, grand public …
Pascal FortSéminaire : “L’aluminium dans l’architecture et la ville XIXe-XXIe siècles, un patrimoine en perspective” dans le cadre du Programme de recherche ANR ARCHIPAL – ENSA Paris-Belleville – 13 décembre 2019
Séminaire “L’aluminium dans l’architecture et la ville XIXe-XXIe siècles, un patrimoine en perspective”
Programme de recherche ANR ARCHIPAL (UMR AUSser 3329 – CRH UMR 8558) : “Intervenir sur le patrimoine moderne :
perspectives historiques et opérationnelles”
Date : Vendredi 13 décembre 2019, 14h30-18h00
Lieu : ENSA Paris Belleville, Salle 12, 2e étage, 60 Boulevard de la Villette, 75019 Paris
Entrée libre sur inscription, auprès de Loup Calosci (calosci@yahoo.fr)
Le projet ANR ARCHIPAL réunit des chercheurs de l’EHESS, de l’ENSA Paris-La Villette, de Sorbonne-Université, de l’université Toulouse-Jean Jaurès, du Laboratoire de recherche des Monuments historiques, de la Haute École Arc Neuchâtel et de l’Institut pour l’histoire de l’aluminium. L’équipe est pluridisciplinaire : historiennes et historiens de l’économie, des techniques, de l’architecture, sociologue, archivistes, ingénieure chimiste et ingénieur électrochimiste. L’aluminium, source d’innovations techniques et de création artistique, intègre des problématiques sociétales comme la durabilité et l’économie circulaire. Son histoire et sa présence au sein des éléments patrimoniaux du bâti n’ont jamais été étudiées, alors qu’il y a urgence à analyser et sauvegarder les ouvrages concernés. Connaitre sa dissémination, dans le temps et l’espace, les stratégies des acteurs, et les techniques de mise en oeuvre et de conservation aidera à réfléchir sur les objectifs de développement durable.
Pascal FortSoutenance de thèse de Georgi Stanishev “La liberté tragique de la périphérie intérieure” – ENSA Paris-Malaquais – 10 décembre 2019
Georgi Stanishev soutiendra sa thèse de doctorat en architecture le mardi 10 décembre 2019 à 14h30, dans l’Amphithéâtre d’honneur de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Malaquais (14 rue Bonaparte, 75006 Paris).
Titre de sa thèse : “La liberté tragique de la périphérie intérieure : Comment se particularise l’universalisme soviétique dans huit pays socialistes : RPS d’Albanie, RP de Bulgarie, RP de Pologne, RD Allemande, RS de Roumanie, RP de Hongrie, RS Tchécoslovaque, RFS de Yougoslavie (1945 – 1989)”
Ecole doctorale Ville, transport et territoires (Université Paris-Est)
Thèse préparée au sein du Laboratoire Infrastructure Architecture Territoire – LIAT
Sous la direction de Dominique Rouillard (ENSAPM, LIAT) et Konstantine Boyadzhiev (UACEG, Sofia)
Membres du jury
Dominique Rouillard, Prof.Dr.HDR Arch. ENSA de Paris-Malaquais, Directrice
Konstantine Boyadzhiev, Prof.Dr.Arch. UACEG, Sofia, Co-directeur
Guilherme Lassance, Prof.Dr.HDR Arch. FAU de Rio, Rapporteur
Iskra Dandolova, MC.Dr.Arch.BAN, Sofia, Rapporteur
Carmen Popescu, Prof.Dr.HDR Arch. ENSA de Bretagne, Examinatrice
Paul Landauer (OCS/AUSser), MC.Dr. HDR Arch. Éav&t Paris-Est, Examinateur
Résumé de la thèse
Soulevant le Rideau de fer qui a caractérisé la grande division de toute la seconde moitié du XXe siècle, nous portons notre attention sur l’espace géographique et culturel de huit pays socialistes situés au centre topologique de la Guerre froide, entre l’URSS et le monde occidental. Les processus culturels qui se développent dans cet espace que nous nommons au travers de l’oxymore de la « périphérie intérieure », font voir la lutte interne entre plusieurs vecteurs conceptuels qui informent à la fois le destin du modèle soviétique universel et sa stratégie de généralisation, les visées des nationalismes particuliers et leurs expressions conservatrices, et l’idéalisation du singulier, comme une valeur d’émancipation.
Pascal Fort
Exposition “Tisser des liens” – Galerie d’Architecture de Paris – 7 décembre 2019 au 11 janvier 2020
Philippe Prost (IPRAUS/AUSser) vous accueillera le mardi 10 décembre 2019 à partir de 18h30 à la Galerie d’architecture de Paris (11 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris) à l’occasion de l’exposition Tisser des liens et de la parution de son essai Par art et par nature, architectures de guerre aux éditions Les Edifiantes.
ExpositionTisser des liens entre les époques et les usages, entre l’architecture et son contexte, la mémoire et la création, entre les savoir-faire et les innovations, tel est le travail mené au quotidien au sein de l’Atelier d’Architecture Philippe Prost que ce soit à l’échelle de la pièce, du bâtiment, de l’îlot, du quartier, de la ville ou encore à celle d’un paysage ou d’un territoire tout entier.
A l’emboîtement des échelles répond le triptyque recherche-enseignement-pratique, fondateur d’un parcours et d’une approche de l’architecture qu’il s’agit d’appréhender ici comme l’art de transformer le réel, de voir dans le déjà-là, tout à la fois une oeuvre-source et une oeuvre ouverte.
Journée d’étude “Tourisme(s) en situation coloniale et postcoloniale : sites, architectures et récits aux 19e et 20e siècles” – ENSA Paris-Belleville – 05 et 06 décembre 2019
Organisée par Malik Chebahi (maitre de conférences associé à l’ENSA Paris Belleville, chercheur IPRAUS/AUSser) et Tsouria BABA-AHMED KASSAB Professeur à l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme.
Partenariat avec l’Institut français d’Alger.
En situation coloniale ou après les indépendances, les rapports entretenus par le couple tourisme-colonisation sont depuis quelques années sources de questionnement pour de nombreux chercheurs. Des travaux récents ont notamment interrogé le rapport à la référence locale du patrimoine touristique colonial maghrébin et fait ressortir les stratégies politiques et idéologiques qui se tramaient derrière la mise en tourisme de ce territoire.
Dans la continuité de ces recherches, les deux journées d’étude, organisées dans le cadre des actions menées au sein de l’axe de recherche Patrimoine et tourisme : constructions, narrations, réinventions de l’IPRAUS/ UMR AUSser 3329, réunissent des contributions traitant du développement du tourisme moderne à partir du XIXe siècle dans les empires coloniaux européens.
Cette manifestation aborde notamment les questions des références, de la mise en récit du tourisme, du rapport au paysage et des ruptures coloniales / post-coloniales. La présence au programme de chercheurs issus des deux rives de la Méditerranée promet de riches échanges et une confrontation fructueuse des regards et des approches.
Accédez au site de l’ENSA Paris-Belleville : Tourisme(s) en situation coloniale et postcoloniale
Lieu : ENSA Paris-Belleville, salle 2, 60 boulevard de la Villette, 75019 Paris
Date : jeudi 05 et vendredi 06 décembre 2019, 9h-16h30
Conférence de Mete KUTLU (doctorant IPRAUS/AUSser) : “Two Composite Visions of Architectural Space: 16th Century Ottoman Miniature and Contemporary Augmented Reality” – Institut français d’études anatoliennes (IFEA) (Istanbul, Turquie) – 16 décembre 2019
Mete KUTLU (doctorant IPRAUS/AUSser) fera une conférence dont l’intitulé est : “Two Composite Visions of Architectural Space: 16th Century Ottoman Miniature and Contemporary Augmented Reality”.
Cette conférence se déroulera à l’Institut français d’études anatoliennes (IFEA) à Istanbul (Turquie), le 16 décembre 2019.
Accédez à l’annonce : Conférence de Mete KUTLU
Présentation : In the studies on the architecture of the digital age, the methodologies that seek to trace a continuous history of influences starting from the Florentine Renaissance seem only to be leading to the consideration of a disruption within this continuity itself. They vaguely lead to the conclusion of a certain convergence with our artisanal, medieval or nomadic past at the expense of leaving out their numerous differences. Without pretending to sweep the history of influences since the Renaissance, I propose to make a “spatiotemporal leap”. In the mid-15th century, Constantinople and Florence were the two poles of a bifurcation in “looking” which was initiated by the invention of printing press and the conquest of Constantinople by the Ottomans. These two different ways, in which humans conceived their environment, are passed on to us over the centuries through “images” that belong to different schools of representation. In opposition with the “central perspective” of the Renaissance painting that rationalizes space, the “Constantinopolitan vision” is expressed in the Ottoman miniature which preserves its artisanal heterogeneous qualities. Could the Ottoman miniature offer us a historical reference point in order to better understand the current upheaval in our relationship to the world in the age of artificial intelligence? In any case, this exercise wouldn’t be to prove an eternal return, but to reveal the fundamental and deceiving differences between two visions of space that seem to have many points in common, between what humankind dreamed of in an artisanal age and what the digital technology is offering him today.
Mete Kutlu is a second-year Ph.D. candidate in architecture under the joint international supervision of the Doctoral School “City, Transportation and Territories” of Paris-Est University and the College of Architecture and Urban Design of the Tongji University in Shanghai, China. He is attached to IPRAUS, the laboratory of the Paris-Belleville School of Architecture where he is also a teaching assistant for a master’s thesis course. As an architect graduated from ENSA Paris-Malaquais, he had several professional and academic experiences in Japan, South Korea and China.
Présentation en anglais (questions en turc et en français).
Journée d’étude « Allô Ménie ?! » – Université Panthéon Assas (Paris) – 13 janvier 2020
Laboratoires partenaires : Université Paris 2 Panthéon-Assas, Carism (Centre Analyse et de Recherche Interdisciplinaires sur les Médias), École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville, IPRAUS (Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société)
Coordinatrices / coordinateur de l’événement scientifique : Irène Despontin Lefèvre (CARISM, Paris 2), Laetitia Overney (IPRAUS/AUSser, ENSA-PB), Bibia Pavard (CARISM, Paris 2)
La journée d’études est consacrée aux émissions animées par Ménie Grégoire sur RTL de 1967 à 1981 qui seront abordées comme dispositifs médiatiques innovants et comme lieu d’expression de la « parole des femmes » dans les « années 1968 ».
L’idée de faire cette journée d’études est née du constat de la dispersion des travaux sur le sujet. Plusieurs études approfondies ont été menées à partir des archives des émissions de Ménie Grégoire en histoire, sociologie, science de l’information et la communication mais chercheuses et chercheurs se sont peu rencontrés pour mettre en communs leurs analyses.
L’ambition scientifique de la journée est de faire se croiser étude des médias, études de genre et histoire du moment 68 pour porter un regard neuf sur et à partir d’un dispositif médiatique hors norme.
Les bornes chronologiques des émissions de Ménie Grégoire les placent au cœur de ce que les historiennes et historiens nomment désormais les « années 1968 », terme qui désigne une séquence de transformations sociales, politiques et culturelles entre 1962 et 1981, dont 68 est l’épicentre. Il semble donc tout à fait pertinent d’interroger la manière dont ces émissions massivement écoutées et ses publics constituent des acteurs de ce moment historique. La journée d’études part du principe que les émissions constituent un déplacement de regard stimulant vers des acteurs qui sont peu analysés dans la littérature existante : principalement des femmes, de tous les milieux sociaux, réparties dans différents territoires. Elles permettent de saisir d’autres expériences des changements sociaux, politiques et géographiques de l’époque.
Il s’agira aussi d’analyser la rupture que représente les émissions dans le paysage radiophonique des années 1960 en se fondant sur le dialogue avec le public à partir de l’analyse du contexte social, culturel et médiatique de sa création. Une attention particulière sera portée à la figure de Ménie Grégoire, à son parcours et à son impact.
Un autre axe sera consacré aux dizaines de milliers de lettres envoyées à l’émission et qui sont actuellement conservées aux archives départementales d’Indre-et-Loire en même temps que les bandes de l’émission. Que disent ces lettres ? Comment s’en saisir en sciences sociales ?
Enfin, un dernier axe sera consacré à des questionnements sur la mise en valeur de ce fonds exceptionnel pour l’histoire des médias et l’histoire du genre.
Lieu : Université Panthéon Assas, Centre Vaugirard, Salle des conférence, 391 rue Vaugirard, 75015 PARIS
Date : 13 janvier 2020
Journée d’études : “Entre héritage des Ciam et invention du territoire : revisiter le débat architectural italien, 1952-1966” – École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est (Champs-sur-Marne) – 13 janvier 2020
« Entre héritage des Ciam et invention du territoire : revisiter le débat architectural italien, 1952-1966 », première de deux journées d’études organisée par Éric Alonzo (OCS/UMR AUSser 3329).
Avec la participation de : Marco Biraghi, Jean-Louis Cohen (IPRAUS/UMR AUSser 3329), Béatrice Lampariello, Cristiana Mazzoni (Directrice UMR AUSser 3329).
Le programme détaillé sera diffusé dans les prochaines semaines.
Date : Lundi 13 janvier 2020
Lieu : École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est, 12 av. Blaise Pascal, 77420 Champs sur Marne
Exposition : “Les Beaux-Arts de Paris en images : une école pensée, construite, vécue” – ENSA Paris-Malaquais – 29 novembre 2019 au 08 février 2020
Commissariat : Anne Debarre (ACS/AUSser) et Maxime Decommer (ACS/AUSser)
Scénographie : Mathieu Kellen, Margaux Lapchin, Ziheng Li, Clément Novaro
L’École des Beaux-arts est édifiée au XIXe siècle sur le site d’un musée. Elle va être transformée pour accompagner une augmentation continue du nombre d’élèves, mais aussi l’évolution de l’enseignement. Nombreux sont les projets d’agrandissement qui jalonnent son histoire sans être réalisés, excepté les deux extensions sur le quai Malaquais. Dans un quartier de plus en plus cher, les architectes élaborent tout au long du XXe siècle des projets de densification.
Dissociées de l’École des Beaux-Arts, trois des huit unités parisiennes pédagogiques d’architecture créées après 1968, cohabitent sur le site. Avec le classement Monument Historique de l’école en 1972, la destination muséale est affirmée, mais deux établissements d’enseignement continuent à faire vivre quotidiennement ce lieu au centre de Paris.
Les fêtes et leur folklore en constituent une culture spécifique, les rassemblements politiques des années 60 sont nombreux.
Cette exposition présente cette école pensée, construite et vécue à travers dessins, gravures, les photographies, en même temps que les documents d’architecture.
Accédez à l’annonce : Les Beaux-Arts de Paris en images
Vernissage le jeudi 28 novembre à 19h00
Date : Exposition du vendredi 29 novembre 2019 au samedi 8 février 2020
Du lundi au vendredi de 10h à 20h, les samedis de 10h à 18h30
fermeture exceptionnelle le samedi 30/11 et pendant les vacances scolaires
Lieu : ENSA Paris-Malaquais – Espace Jacques Callot – 1 rue Jacques Callot – Paris 6e
Entrée libre
Deuxième rencontre internationale “Des banques culturelles à la française ?” – Maison des sciences de l’homme Paris-Nord (saint-Denis) et Crédit municipale de Paris – 17 et 18 décembre 2019
Journées organisées par Maisons de la sagesse-Traduire avec le concours des Banques culturelles du Mali, du Crédit municipal de Paris, de l’ISIT, de la Maison des langues et des cultures d’Aubervilliers, de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord, du ministère de la Culture, de l’UMR AUSser, de l’Université Laval à Québec, Canada, de l’Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
ProgrammeAccédez au programme : programme_banques
Interventions membres UMR AUSserInterventions membres UMR AUSser : 15h30-16h30 : Tour de table présidé par Julien Bastoen (UMR AUSser/ ENSA Paris-Belleville) : Les territoires et les lieux où implanter une BC : attentes et besoins, dispositifs et tiers-lieux déjà en place, positionnement d’une BC par rapport à l’offre locale de lieux alternatifs relevant de l’Economie solidaire et sociale.
PrésentationLes « banques culturelles » d’Afrique de l’Ouest sont des structures liant activités muséales, activités économiques et activités sociales dans un espace comprenant un musée, un centre de micro-crédit et un centre de formation. Initialement créées au Mali pour lutter contre le pillage et le trafic illicite des biens culturels qui sévissaient dans certaines régions du pays, les banques culturelles sont devenues de véritables structures de conservation et de promotion du patrimoine culturel, adaptées au contexte africain, et des centres d’aide à la création d’entreprises génératrices de revenus. Un tel modèle pourrait être une source d’inspiration pour répondre aux besoins de notre société face à la précarité rencontrée par les plus démunis, les nouveaux arrivants, et ses conséquences. Pour ces catégories les plus fragiles, il existerait alors une alternative dynamique et constructive entre exclusion et prise en charge.
Informations pratiquesMardi 17 décembre 2019 de 14h à 17h30 à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord à Saint Denis (20, avenue Georges Sand, 93200 Saint-Denis)
et
Mercredi 18 décembre 2019 de 9h30 à 12h30 au Crédit municipal de Paris (55, rue des Francs-Bourgeois, 75004 Paris)
Symposium “Spuren des Gartens in zeitgenössischerfranzösischer und deutscher Landschaftsarchitektur / Sur les traces du jardindans le paysage contemporain français et allemand” – Technischen Universität Berlin – 28 et 29 novembre 2019
Sous les hauts patronages de S.E.Mme l’Ambassadrice de France en Allemagne, Anne-Marie Descôtes, et S.E.M l’Ambassadeur, Nikolaus Meyer-Landrut.
En collaboration avec la Technische Universität Berlin, l’Institut français d’Allemagne organise le premier symposium franco-allemand sur le thème du paysagisme urbain les 28 et 29 novembre 2019 à Berlin. Avec une approche résolument interdisciplinaire, mêlant l’histoire, l’histoire de l’art, la sociologie, l’architecture ou encore l’écologie, il contribuera à faire un point sur la place du jardin dans nos villes et nos sociétés actuelles et passées.
Le jardin est une expérience à la croisée de la nature et de la culture, un lieu privilégié entre repos et animation, un espace débordant de vie. C’est un plaisir sans cesse renouvelé que de se laisser surprendre par l’atmosphère qui s’en dégage. Le jardin, dans toute sa diversité, a marqué à bien des égards l’architecture des paysages français et allemand.
Le symposium se lance à la découverte des traces du jardin dans le paysage contemporain français et allemand. Il entend ainsi contribuer à une réflexion de fond sur la qualité de l’espace que promet l’architecture du paysage de demain.
Les conférences proposées dans le cadre de ce symposium s’adressent à la fois aux chercheurs, étudiants, professionnels, personnalités politiques et administratives, ainsi qu’à un public curieux, intéressé par les échanges culturels entre la France et l’Allemagne. Nous sommes heureux de compter parmi nos invités sur la présence de Henri Bava, Lisa Diedrich, Gilbert Fillinger, Thilo Folkerts, Christophe Girot, Karin Helms, Pierre Janin, Corinne Jaquand, Claire Trapenard, Judith Weiss. La très attendue conférence “Aperçues” de Catherine Mosbach aura lieu à 17h le jeudi 28 novembre et sera suivie d’un cocktail dans la cour intérieure du bâtiment principal de la Technische Universität.
Intervention le 28 novembre 2019 à 15h40-16h10 de Corinne Jaquand (IPRAUS/AUSser) avec Lisa Diedrich : “Traditionen und Horizonte”
Informations pratiquesLes 28 et 29 novembre 2019, l’entrée s’effectue Straße des 17. Juni 135, 10623 Berlin, dans la Salle H3005 du bâtiment principal de la Technische Universität Berlin.
Retrouvez le programme dans son intégralité : www.sur-les-traces-du-jardin.net
La participation au symposium est gratuite. Seule une inscription préalable est requise à l’adresse suivante : S’inscrire ici
Il se tiendra en français et en allemand avec interprétation simultanée.
Conférence REDS intitulée “Legacy” – Université de Basilicate (Matera, Italie) – 14 au 16 novembre 2019
Il simposio internazionale REDS Legacy si svolgerà dal 14 al 16 novembre 2019 nell’aula magna del Campus di Matera: parteciperanno architetti e studiosi di fama internazionale, tra cui Maria Giuseppina Grasso Cannizzo, Alfredo Brillembourg (Urban Think Tank – Interdisciplinary design studio) , Jean Philippe Vassal (Lacaton&vassal), Alfredo Pirri, Elena Barthel (Rural Studio), Yannis Aesopos, Manuel Gausa, e Nicola Russi (Laboratorio Permanente).
Accédez au programme : Legacy
Intervention de Marina Rotolo (IPRAUS/AUSser), avec Marie-Ange Jambu : “An alternative urbanism. Small acts to regenerate public spaces”
Pascal Fort[En ligne] : Intervention de Marina Rotolo (doctorante IPRAUS/AUSser) : émission de radio “Matera, Italie”
Marina Rotolo (doctorante IPRAUS/AUSser) a enregistré une émission de radio dont l”intitulé est : “Matera, Italie”.
L’émission a été diffusée en Suisse le 10 novembre et sera proposée en Belgique dans quelques mois.
On peut encore l’écouter en replay sur le lien suivant : Accédez à l’enregistrement : Matera, Italie
Durée : 56:30
Extrait du site : Vieille de dix mille ans, la ville de Matera a été nommée Capitale européenne de la culture en 2019.
Une belle revanche pour cette ville surnommée il y a encore un demi-siècle ” la honte de lʹItalie ” en raison de sa pauvreté.
Thèse en préparation de Marina Rotolo : “La Fabrique urbaine en contexte labellisé Le cas de Matera, de la « honte nationale » à Capitale Européenne de la Culture”
Mini-conférence : Les “midideux” : Elisabeth Essaïan (IPRAUS/AUSser) : “Plans et cartes des architectes : faire parler le vide” – Bétonsalon – Centre d’art et de recherche (Paris) – 4 décembre 2019
Du 7 novembre au 13 décembre, Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, programme un ensemble de mini-conférences de trente minutes, autour de l’exposition White Grounds de Mandy El-Sayegh. Ces interventions seront menées par des chercheurs et chercheuses provenant d’horizons variés : Jean-Claude Serge Lévy (physique), Jean-François Ternay (sciences et médias), Elisabeth Essaïan (cartographie), et Claudia Girola (anthropologie).
Les Midideux seront introduits par Guillaume Meigneux, maître assistant en Arts Plastiques et Visuels, qui présentera les enjeux relatifs à White Grounds. En s’appuyant sur une thématique, un matériau ou un concept clé de l’artiste, ils chercheront de manière transdisciplinaire à tisser des liens corrélatifs entre art, science et anthropologie.
Elisabeth Essaïan, « Plans et cartes des architectes : faire parler le vide »
Accédez à l’annonce : midideux
A travers l’interrogation portant sur les formes et les modes de représentation du vide dans les plans et cartes produits par des architectes, il s’agira de voir dans quelle mesure les différences et les changements (dans le temps et dans l’espace culturel et géographique) des modes et contenus de ces représentations codifiées renseignent sur le regard porté, par ses auteurs, sur les espaces vides et les usages qui s’y déroulent.
Élisabeth Essaïan est docteure en architecture, enseignante-chercheure à l’ENSA de Paris-Belleville/laboratoire IPRAUS-UMR AUSser et ancienne pensionnaire à la Villa Médicis.
Journée “Mobilités, Transport, Aménagement, Urbanisme. Les relations entre recherche et action publique : convergences ou divergences ?” – IFFSTAR (Marne-La-Vallée) – 17 décembre 2019
Organisée par le réseau thématique de recherche MoTAU (Mobilités, Transport, Aménagement, Urbanisme) de l’APERAU et du réseau TerriTrans de l’IFSTTAR, cette journée s’organisera autour de trois axes :
– le point de vue de la recherche à travers des expériences de recherche-action
– le doctorat dans un organisme public
– ateliers de master aménagement-urbanisme
Accédez au programme : Motau-Ifsttar_Programme 17 décembre 2019
14h00-15h10 : « Enseigner les transports en école d’architecture. Savoirs, critiques et projets.», Anne Grillet-Aubert, Maître de conférence à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville (ENSAPB)- chercheur à l’UMR AUSser Quelles places occupent les questions de transport dans la pédagogie et la recherche des écoles d’architecture ? Nous proposerons une réflexion sur le sujet à partir d’une expérience d’enseignement adossé aux travaux de recherches dans le cadre d’une formation post-master de spécialisation en projet urbain (DSA Architecture et projet urbain) à l’ENSAPB. Seront présentés notamment les travaux d’étudiants sur les pôles d’échanges et les questions de projet posées par ces études de cas.
Informations pratiquesDate : 17 décembre 2019 De 9h30 à 17h00
Lieu : l’IFSTTAR, 14-20 boulevard Newton, Cité Descartes – Champs sur Marne, 77447 Marne La Vallée cedex 2
RER Noisy-Champs, Bâtiment Bienvenüe, Salle B 346
Inscription gratuite mais obligatoire auprès de Sandrine Vanhoutte : secretariat-lvmt@liste.enpc.fr (en précisant si vous souhaitez déjeuner sur place à midi)
Séminaire IGP de l’année 2019/2020, 1ère séance : “Le Grand Paris contemporain” – ENSA Paris-Belleville – 03 décembre 2019
Séminaire du Groupe transversal « Inventer le Grand Paris », Labex Futurs Urbains (UPE)
Coordination scientifique : Alessandro Panzeri, Frédéric Pousin (IPRAUS/AUSser) et Nathalie Roseau
Titre : Le Grand Paris contemporain
Date : Mardi 3 décembre 2019, 9h-17h
Lieu : Ecole nationale supérieure d’architecture Paris Belleville, Salle des enseignants, 60, Boulevard de La Villette, 75019 Paris
Accédez au site : Le Grand Paris contemporain
La première séance du Séminaire annuel « Inventer le Grand Paris » est consacrée au Grand Paris contemporain. Elle propose de revenir sur le moment de la consultation internationale du Grand Paris de 2008/2009 en tant qu’événement catalyseur d’idées, vitrine internationale incontournable, opération préliminaire à l’aménagement de la métropole, pour comprendre les effets que la consultation a eus sur les représentations et les pratiques d’aménagement du Grand Paris. Cette séance renoue avec l’esprit qui a présidé à la fondation du collectif scientifique : en approfondissant le temps long de l’histoire du Grand Paris, il s’agit d’inscrire les questions et les temps contemporains de sa fabrique dans les problématiques de recherche liées à l’histoire croisée des métropoles.
Suite…
9h00 : Accueil
9h30-10h00 :
Frédéric Pousin (ENSAPB, IPRAUS/AUSser) et Nathalie Roseau (ENPC, LATTS)
Introduction
10h00-13h00
Session 1 : Le moment de la consultation
Alessandro Panzeri, Introduction et modération
Jeanne Chauvel (Rennes 1, Arènes) : La Consultation Internationale du Grand Paris (CIGP) : genèse politique et rôle dans la stratégie étatique d’aménagement du Grand Paris
Alessandro Panzeri (Labex Futurs Urbains, LATTS) : Vers une métamorphose végétale de la métropole
Guillaume Duranel (LAVUE, LET) : Les conventions de l’architecture au prisme du Grand Paris
David Malaud (Paris Saclay, LéaV) : Grand Paris 2008-2009 : la métropole (re)mise en jeu
Discussion
13h00-14h30 : Déjeuner
14h30-17h00
Session 2 : Les effets de la consultation
Nathalie Roseau, Introduction et modération
Julien Aldhuy (UPEC, LABURBA) : Le Grand Paris vu de la (théorie de) la corbeille : pour une réévaluation de la consultation internationale et de ses effets
David Enon (TVK), Antoine Fleury (Géographie-cités/Cybergeo), Soline Nivet (ENSAPM, ACS/AUSser), Géraldine Texier-Rideau (ENSACF, GRF) : « Penser » et « concevoir » à l’échelle du Grand Paris, Retours d’expérience à partir de l’Atelier des Places du Grand Paris
Discussion
Appel à communications pour le colloque “Architectes français au Moyen-Orient” (date limite : 17 janvier 2020)
Conseil scientifique : Karen Bowie, professeure à l’ENSA Paris La Villette, directrice d’AHTTEP, Anne-Marie Châtelet professeure à l’ENSA Strasbourg, Marlène Ghorayeb professeure à l’École spéciale d’architecture, Hélène Jannière professeure à l’Université Rennes 2, directrice de l’EA 1279, Mathilde Lavenu maître de conférences à l’ENSA Clermont-Ferrand, Jean-Baptiste Minnaert professeur à Sorbonne Université, directeur du Centre André Chastel, Bruno Proth professeur à l’ENSA Normandie, Simon Texier professeur à l’Université de Picardie Jules Verne, directeur du département d’Histoire de l’art, Mercedes Volait directrice de recherche au CNRS, directrice du laboratoire InVisu
Comité d’organisation : Shahram Abadie maître de conférences ENSA Clermont-Ferrand, GRF Ressources, ARCHE, Élise Guillerm ingénieur de recherche ENSA Normandie, unité de recherche ATE, Organisation scientifique : Caroline Varlet chargée de mission à la recherche, ENSA Clermont-Ferrand
Accédez à l’appel : Appel a com_colloque Archi Fr M-Orient
AppelEn novembre 2017 fut inauguré le Louvre d’Abu Dhabi, réalisé par l’architecte Jean Nouvel, comme l’antenne de la prestigieuse institution au coeur du Golfe Persique. C’est l’un des derniers symboles en date de la présence culturelle française dans une région restée longtemps hors de la zone d’influence politico-économique de l’Hexagone. En effet, la portée des transferts culturels français s’est étendue, depuis au moins deux siècles, jusqu’aux confins du plateau iranien, à travers – entre autres – les écoles confessionnelles, la francophonie, les missions archéologiques, mais aussi l’accueil et la formation des étudiants, appelés à devenir des médiateurs dans les pays de la région. Ce même cadre a favorisé l’apport des architectes et des ingénieurs français à l’extension des villes et à la modernisation de l’architecture au Moyen-Orient, depuis le milieu du XIXe siècle, et sans doute davantage au cours du XXe siècle. Même si l’intervention de ces professionnels dans les territoires du pourtour méditerranéen a déjà été partiellement mise au jour grâce aux travaux menés depuis les années 1990, la contribution française à l’architecture et à l’urbanisme modernes dans les contrées plus continentales (Iran, Irak, Jordanie, Turquie, États de la péninsule arabique, monarchies du Golfe Persique…) reste encore à (re)découvrir, et plus largement, des pans entiers de l’histoire des échanges culturels entre la France et le Moyen-Orient à élucider. Proposant de réunir chercheurs confirmés, jeunes chercheurs et doctorants, ce colloque vise à actualiser
les savoirs historiques, à produire de nouvelles connaissances sur des « architectures outre-mer » qui, davantage que strictement « françaises », semblent le résultat des coopérations et des transferts entre des pays géographiquement éloignés. Dans un contexte marqué par une instabilité et des conflits récurrents, il paraît nécessaire, voire urgent, d’établir une cartographie de cet héritage bâti, souvent de grande qualité et, dans tous les cas, témoin de collaborations techniques et artistiques entre l’Europe occidentale et un large « Orient ». Cette rencontre propose ainsi un premier pas vers la connaissance d’un patrimoine architectural commun, mais dans la perspective d’efforts ultérieurs de mise en valeur, de sauvegarde et de réhabilitation ; un patrimoine commun mais « en danger » car encore méconnu et parfois marginalisé en raison de son aspect ou de son caractère hybride. Toute proposition ayant pour objet des réalisations ou des projets de la période contemporaine (allant du XIXe au XXe siècles) d’architectes français au Moyen-Orient, entendu dans le sens large du terme (de l’Égypte à l’Afghanistan, du Yémen à l’Iran), tant à l’échelle architecturale qu’urbaine, sera particulièrement appréciée.
Journées d’études doctorales “Ville et architecture : des relations conflictuelles ?” – INHA (Paris) – 05 et 06 décembre 2019
Comité scientifique :
Federico BUCCI (Politecnico di Milano), Hélène JANNIÈRE (Université Rennes 2), Marilena KOURNIATI (ENSA de Paris Val-de-Seine), Catherine MAUMI (ENSA de Paris La Villette, AHTTEP/AUSser), Clément ORILLARD (École d’Urbanisme de Paris), Juliette POMMIER (ENSAP de Lille)
Comité organisateur :
Andrés AVILA GÓMEZ, Fanny BOCKLANDT, Nicole CAPPELLARI, Pauline TÉKATLIAN (Doctorant.e.s, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Sous la responsabilité scientifique de Jean-Philippe GARRIC (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Quelles sont les relations qu’entretiennent l’architecture et la ville dans la ville occidentale du 19e et du 20e siècle ?
On pense aux diverses approches déjà formulées, telles celles fondées sur un rapport analogique, le modèle albertien de « la ville comme une grande maison, la maison comme une petite ville », et celles affirmant la rupture consommée entre ville et architecture. Deux figures surgissent alors : Bernard Huet dans son article-manifeste L’architecture contre la ville en 1986, et Françoise Choay dans son célèbre texte Le règne de l’urbain et la mort de la ville en 1994.
Programme du 05 décembre : programme_05déc_inha
Lieu : INHA, Galerie Colbert, salle Vasari, 2, rue Vivienne 75002 Paris
Date : Jeudi 5 décembre 2019, 9h00 / 18h30
Entrée libre
Contact : villeetarchitecture@gmail.com
Programme du 06 décembre : PROGRAMME 6 DECEMBRE CHAILLOT
Lieu : Cité de l’architecture & du patrimoine, Auditorium,
Date : vendredi 6 décembre 2019, 9h30-17h30
Inscription obligatoire (entrée gratuite)
Accédez à l’annonce : Journées doctorales
SESSION 2 / THÉORIES ET REPRÉSENTATIONS
12h00-12h30 : Catherine MAUMI, Professeur en histoire et théories de l’architecture et de la ville à l’ENSA Paris La Villette, membre du laboratoire AHTTEP/ UMR AUSser, La ville comme une architecture
12h30-12h45: Échanges avec la salle
SESSION 3 / REPRÉSENTATIONS ET PRATIQUES
14h00-14h30 : Laurence BASSIÈRES, Maître de conférences en histoire et cultures architecturales à l’ENSA Paris La Villette, membre du laboratoire AHTTEP, UMR AUSser, Le patrimoine urbain avant son institutionnalisation : Expérimentations et réflexions à Paris et ses environs durant la première moitié du XXe siècle
Colloque “Jardins, lieux de paradoxes” – Orangerie du Domaine de Sceaux – 21 et 22 novembre 2019
Le Département des Hauts-de-Seine organise le Colloque “Jardins, lieux de paradoxes” les 21 et 22 novembre prochains, à l’Orangerie du Domaine de Sceaux. Inscrivez-vous en ligne.
PrésentationAccédez au programme : Jardins, lieux de paradoxes
Qu’ils soient historiques ou contemporains, les jardins sont devenus un enjeu de société pour un public en demande, notamment en milieu urbain où ils cristallisent les rapports de l’Homme à son environnement. En ville, l’idée de (re)connecter le citadin à la Nature soulève bien des paradoxes. Comment concilier les usages, les attentes des publics, les règlements, l’entretien et la gestion ? De quelle nature parle-t-on ?
Accessible au grand public comme au public professionnel, le colloque “Jardins, lieux de paradoxes” a pour objectif de questionner la relation ambiguë et contradictoire que nous entretenons avec le patrimoine vivant des parcs et jardins.
Vendredi 22 novembre 2019, 15h15 : « Réaménager les Jardins du Palais des Papes à Avignon ou comment mettre en scène histoires, contexte, contraintes réglementaires, attentes et usages … »
Antoine Quénardel, paysagiste & Mirabelle Croizier, (IPRAUS/AUSser) architecte
Agence Tout se transforme