Chaire « Acclimater les territoires post-miniers »

Labellisée en 2020, cette chaire est portée par l’Ensa de Paris-Belleville, en association avec l’Ensap de Lille.

Direction scientifique : Béatrice Mariolle (professeure HDR à l’ENSAP de Lille, membre IPRAUS-AUSser)

Participation de Philippe Prost (IPRAUS-AUSser, Ensa Paris-Belleville), Frank Vermandel (LATCH, Ensap de Lille), Noémie Devaux, Martin Fessard et Mélusine Pagnier (doctorant.e.s au LACTH, ENSAP de Lille, sous la co-dir. de Béatrice Mariolle et Frank Vermandel).

Avec la collaboration de Daniela Poli (Université de Florence,) Elena Cogato Lanza (EPFL) et Alessandra Ponte (UDM).

Principaux partenaires : Mission Bassin minier, DRAC Hauts-de-France, ENSA de Clermont-Ferrand, les universités d’Artois et du Littoral, les bailleurs sociaux Maisons-et-Cités et SIA, l’ERBM, l’APES,  les Compagnons d’Arras, de Louvain, de Mons.

Présentation

La chaire « Acclimater les territoires post-miniers » s’inscrit dans plusieurs des objectifs de la Stratégie nationale pour l’architecture, et plus particulièrement : les processus d’économie circulaire de l’architecture, notamment en lien avec les filières de matériaux bio-sourcés, le logement social économique et adaptable dans le temps et l’espace, la rénovation du patrimoine promouvant la création architecturale contemporaine.

Envisagée comme une structure ouverte d’interaction locale, innovante et expérimentale au croisement des régimes du savoir et de l’action, la chaire est centrée sur le bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais (1,2 millions d’habitants, 250 communes, sur cent vingt kilomètres de long, patrimoine mondial de l’Unesco), et plus largement sur l’acclimatation des territoires post-miniers en France et à l’international.

Prenant le terme « acclimatation » au sens météorologique mais également social, écologique et économique, elle interroge les outils de conception et les modes de fabrication du projet architectural et paysager, dans des situations qui mêlent enjeux patrimoniaux et dégradation environnementale, précarité énergétique, fragilités sociales, et déclin économique. Son ambition internationale est de faire du bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais le siège d’un réseau sur les questions architecturales et paysagères dans les territoires post-miniers. Elle souhaite expérimenter des outils encore peu développés par les architectes et les paysagistes, dans la rénovation patrimoniale (co-réhabilitation, auto-réhabilitation, médiation).

Publication

« Réparer les territoires post-miniers » (Sandra Fiori, Béatrice Mariolle et Daniela Poli, dir.) – CRAUP 7 | 2020