L’ancrage doctoral a été assuré par une initia­tive pionnière à laquelle les équipes ACS et IPRAUS ont pris une part décisive : la création du DEA « Le projet architectural et urbain » qui a permis, entre 1992 et 2005, de former de nombreux étudiants français et étrangers à la recherche en architecture et d’en conduire plus d’une centaine jusqu’à l’obtention du doctorat.

Les unités de recherche liées aux écoles d’architecture ont permis l’élaboration d’un champ de recherche spécifique sur l’architecture qui vise à informer la connaissance des dispositifs spatiaux, des processus de conception, de production et de transformation des édifices et des territoires urbanisés.

Le parcours doctoral s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique nouvelle, après le passage des écoles nationales supé­rieures d’architecture au LMD (Licence- Master-Doctorat) et la consolidation consécutive du doctorat en architecture. Il est caractérisé par la grande diversité de ses objets qui concernent tant les approches sensibles des espaces habités en termes d’ambiances que celles des modèles et des outils de simulation en architecture, les études de typo-morphologie urbaines dans leurs dimensions patrimoniales et projectuelles que celle des usages et des rapports des citadins à la ville, les nouveaux enjeux socio-économiques et environnementaux et leur prise en compte dans le processus de projet.

Références :

Faire sa thèse (ou son Hdr) à l’UMR

Les doctorants, ou candidats à une HDR, sont encadrés dans les quatre équipes de recherche des Ensa formant l’UMR AUSser. Ils sont inscrits dans les écoles doctorales (ED) auxquelles sont liés leurs directeurs et directrices, par l’intermédiaire des relations et conventions établies entre les universités et les Ensa, à savoir :

L’UMR offre aussi une possibilité de s’inscrire dans le programme de doctorat Villard de Honnecourt, une formation qui allie l’ensa de paris-belleville aux écoles d’architecture du TU de Delft, de Séville et de Venise.

Liste des directeur/trice.s de thèses et de HDR

  • L’UMR compte 21 HDR dans ses 4 équipes de recherche, dont 3 professeur.e.s émérites (qui encadrent toujours des doctorant.e.s mais n’en acceptent plus) :

Karen Bowie (AHTTEP), PR émérite
Antonio Brucculeri (ACS)
Marie-Jeanne Dumont (IPRAUS)
Corinne Jaquand (IPRAUS)
Jac Fol (ACS), PR émérite
Nathalie Lancret (IPRAUS)
Paul Landauer (OCS)
André Lortie (IPRAUS)
Thierry Mandoul (ACS)
Béatrice Mariolle (IPRAUS)
Sébastien Marot (OCS)
Catherine Maumi (AHTTEP)
Cristiana Mazzoni (IPRAUS)
Jean-Paul Midant (IPRAUS)
Guillemette Morel-Journel (ACS)
Soline Nivet (ACS)
Laetitia Overney (IPRAUS)
Virginie Picon-Lefebvre (IPRAUS)
Frédéric Pousin (IPRAUS)
Estelle Thibault (IPRAUS)
Serge Wachter (AHTTEP), PR émérite

  • 3 enseignant.e.s chercheur.e.s associé.e.s, membres d’autres laboratoires, encadrent également des thèses en préparation au sein de l’UMR :

Valéry Didelon (à l’ACS)
Christian Pédelahore de Loddis (à l’AHTTEP)
Antoine Picon (à l’OCS)

  • D’autres membres de l’UMR AUSser, titulaires d’un doctorat mais n’ayant pas soutenu leur HDR, assurent actuellement un co-encadrement de thèse au sein des écoles doctorales partenaires :

Marco Assennato (ACS)
Pierre Chabard (AHTTEP)
Valérie Foucher-Dufoix (IPRAUS)
Adèle Esposito (IPRAUS)
Elisabeth Essaïan (IPRAUS)
Anne Grillet-Aubert (IPRAUS)
Guy Lambert (IPRAUS)
Joanne Vajda (AHTTEP)

  • Enfin, les membres de l’UMR AUSser peuvent aussi co-encadrer des thèses ou HDR au sein d’autres écoles doctorales, faire partie de jurys, de comités de thèses ou de comité de suivi individuel (cf. CV de chacun.e).

Accueil et accompagnement des doctorants

Les doctorants sont accueillis comme membres de l’UMR AUSser, qui développe une politique d’accueil spécifique pour eux :

> L’accès aux ressources documentaires des équipes de recherche ainsi qu’aux plateformes documentaires du CNRS ;

> Des soutiens logistiques et financiers ponctuels pour développer leurs travaux ;

> Le « petit séminaire », organisé par les doctorants, qui constitue un espace de dialogue, d’échange d’informations et d’expériences, d’entre-aides. Un atelier d’écriture hors les murs est proposé en fin d’année universitaire pour examiner de manière collective les techniques de rédaction de la thèse ;

> Le séminaire doctoral, offrant un cadre d’échanges entre doctorants et chercheurs confirmés autour des travaux de thèse en cours. Il s’agit d’interroger ensemble l’évolution des problématiques et des méthodes dans notre champ, d’une génération à l’autre, à la croisée des disciplines. Deux grands types de sujets y sont abordés :

  •  des thématiques qui s’appuient sur les champs disciplinaires mobilisés par les thèses (territoire, patrimoine, culture matérielle, savoirs techniques, tourisme…), de façon à favoriser l’interaction des travaux doctoraux avec ceux menés dans les axes du laboratoire ;
  •  des points méthodologiques qui portent sur les gestes qui structurent une démarche de recherche (définition des corpus, production des données, rôle du visuel, etc.). Il s’agit de faire le point sur l’actualité de méthodes souvent partagées avec d’autres disciplines, et d’interroger leur spécificité lorsqu’elles s’appliquent plus particulièrement aux phénomènes architecturaux et urbains. Une attention particulière est portée aux renouvellements opérés ces dernières décennies.

Candidater et s’inscrire au doctorat en architecture

Différentes étapes jalonnent la préparation d’une candidature et l’inscription en doctorat spécialité architecture :

  • Réfléchir à un sujet de thèse / à un financement ;
  • Contacter les personnes référentes, laboratoires, enseignants HDR, service de la recherche ;
  • Obtenir l’accord préalable d’un directeur de thèse ; envisager le cas échéant une co-direction ou une co-tutelle ;
  • Déposer son dossier d’inscription en école doctorale, suivant l’ancrage de l’enseignant HDR ayant accepté de vous encadrer (équipes de recherche et ensa)

En savoir + en consultant les sites des ensa :

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